jeudi 13 juin 2013

Chapitre 10 (par Chris)

Je suis perdu, je cherche une réponse ou du moins une logique à cette histoire. Ce jumeau sorti d'on ne sait ou et cet homme qui me fixait en dehors du café. Cette Dolores qui se transforme tel un golgoth, elle est où d'ailleurs la poilue ? Je me glisse dans le musée en me faisant le plus discret possible. Je me mêle à la foule  tout en cherchant à m'enfuir le plus loin possible d'ici. Le groupe se dirige vers la sortie. Un car de tourisme les attend. Je décide de monter et de prendre place dans le bus. Un homme assis derrière  moi me donne une casquette et des lunettes de soleil : "mets ça vite ! " me dit-il. Il y a un passeport dans la casquette avec ma ganache dessus et un nom. Je suis Fabrice Anka pour le moment. Le car se dirige vers la gare, je cherche un plan B et je décide de partir pour le sud de l'île de France, dans un petit hameau près de Chalo St Mars, c'est très isolé et peut connu. Je me souviens qu'une  personne m'avait parlé d'un mystère mettant en cause certains cadres de la DGSE. Je ne  me souviens que de ce moulin et de ses hautes muraille l'entourant. J'essaye d'indiquer l'endroit au chauffeur de taxi qui me conduit.
"Pourquoi aller la-bas ? "me dit le chauffeur, je ne repond pas.
"Vous devriez repartir" me dit-il encore.
Le taxi me laisse devant le portail du moulin, je sonne mais personne ne repond. Pas même le vent ne fait de bruit dans les branches des arbres de cet endroit reculé. Une voiture arrive à ma hauteur, un bras me tire à l'intérieur. Je suis bâillonné et on me cache la vue. Un sentiment de répétition me vient à l'esprit avec ce nouvel enlevement.
J'entends une voix: "tu es content de toi ? "C
Cette voix je la reconnais. J'entends  clairement la voix de Dolores ! La voiture s'arrête, on m'enlève ce sac de sur la tête  et...non c'est pas possible ! Jean-pierre le proprio du moulin est là aussi. Mais c'est quoi ce merdier sans nom ? Dolores est dans la voiture à me regarder, elle est superbe et je me perds dans mes pensées en imaginant son corp se mélanger avec le mien, je me vois bien derrière elle à la bousculer de mes coups de reins. Dolores a deviné mes pensées, elle a un petit sourire et me dit : "pour ça on verra plus tard."
Je pose des questions, demande pourquoi moi et pas un autre ? 
"Bougre de con, tu va nous faire pleurer Tanget ..euh Anka ..euh Tanga" me dit en retour une des personnes présentes.
"Tu pensais t'en sortir comme ça ? Tu te crois plus malin que les autres ? "
Je dois garder mon calme et ne pas craquer, ils savent tous que je connais tout sur eux. Mais jean-pierre,quel rôle a t'il dans cette affaire ? Je suis amené au moulin, on me descend dans la pièce ou se trouve la roue à aube. Ma porte se referme, le bruit de l'eau dans la roue est irréel, je ne m'entends même pas crier. Deux heures passent quand la lourde porte en fer se rouvre, une ombre apparaît et.....nooooooooon !

4 commentaires:

  1. Ouf on remonte sur Paris (eh dire que je m'étais fait tout un scénario dans le musée pour larguer cette Dolorès !), c'est pas grave... en tout cas, y a du suspense avec ce nooooooooooooon ! (d'une pipe !) Allez, y a du boulot pour ce week-end ! Et mes actus de juin avec l'art brut attendront encore un peu ! (y)

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  2. Oui il va falloir faire fonctionner ses neurones Marilyn... où vas-tu nous emmener dis moi ? je suis curieuse de lire ça...

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  3. Réponse tardive désolé . j'ai adoré ce moment d'écriture.

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